Déjà, en 4,000 AV JC, La culture du Pavot à Opium était connue en Mésopotamie pour ses vertus dopantes, Le Cannabis, alors connu pour ses vertus psycho-active , semble être apparu en Chine, vers 2700 AV JC. On retrouve aussi l’utilisation de la feuille de coca en Equateur et au Pérou vers 2100 à 2500 AV JC.
Aux jeux Olympiques, des l’antiquité, les sportifs ont le souci d’être les meilleurs à tout prix, et la notion de dopage est déjà suffisamment développée pour que les athlètes aient mis au point un régime spécial et adapté à leurs besoins ; et ces régimes passent par l’ingestion de substances plus ou moins naturelles visant à améliorer leurs capacités et que l’on nomme drogues ou produits dopants.
Les jeux olympiques modernes sont apparus lors de la creation du CIO (commité international olympique) lors du congrès olympique de 1894 à Paris.
Le CIO a pour but d'organiser les jeux, et c'est grâce a cette structuration des jeux que des lois vis à vis du dopage ont pu être envisagées.
Le dopage a en fait toujours fait partie du sport puisque les premières lois réglementant ces pratiques ne sont apparut en Francequ'à partir du 10 juin 1966, et la France fut avec la Belgique le premier pays à légiférer dans ce domaine.
Et depuis cette époque, la législation concernant le dopage n'a cessé de s'enrichir en complétant cette loi par différentes nuances et en vue d'éliminer totalement le dopage du sport. C'est donc une guerre ouverte qui s'est déclaré puisque les autorités du sport doivent sans cesse s'adapter aux nouveaux moyens mis en oeuvre par les sportifs pour se doper sans se faire attraper.
Mais avant de pouvoir contrôler les sportifs, il faut d’abord bien définir ce que l’on considère comme dopage.
La première définition Francaise sur le dopage selon la loi du 1er juin 1965 considère comme répréhensible par acte de dopage :
« Quiconque aura en vue ou au cours d'une compétition sportive, utilisé sciemment l'une des substances déterminées par le règlement d'administration publique, qui sont destinées à accroître artificiellement et passagèrement ses possibilités physiques et sont susceptibles de nuire à sa santé. »
C’est ainsi, qu’au fur et à mesure du temps, la notion de dopage c’est affiné pour arriver à celle que nous considérons dans les jugement aujourd’hui, c’est à dire la définition du 23 mars 1999 :
« Le dopage est défini par la loi comme l’utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d’un sportif. Font également partie du dopage les utilisations de produits ou de procédés destinés à masquer l’emploi de produits dopants. La liste des procédés et des substances dopantes mise à jour chaque année fait l’objet d’un arrêté conjoint des ministres chargés des sports et de la santé ».
Introduction
« Le Tour de France, il serait moins dur à faire sans le vélo que sans le dopage. Et encore, il faudrait qu’il fasse beau ! »
Dixit Coluche
C’est ce qu’à dit humoristiquement Coluche lors de l’un de ses nombreux sketch.
Mais cette phrase ironique cache derrière de nombreuses affaires et sujets sensible.
Le dopage est l’un des principaux problèmes des fédérations de sport aujourd’hui car il engendre de nombreux problèmes qui va même jusqu'à dénaturer la beauté de chaque sport.
Mais quelles sont les conséquences du dopage sur le corps humain, et en particulier sur les résultats sportifs ?
Pour répondre à cette question, nous allons d’abord nous pencher sur les différents types de dopage et leurs effets sur le corps, et nous nous intéresseront ensuite à certains points précis pour expliquer l’étendue du dopage dans le sport.
I. Les différents types de dopage et leurs effets sur le corps (molécules par molécules)
- Trouble du comportement, agressivité - Rupture tendineuse, déchirure musculaire - Cancer du foie et de la prostate - Arrêt de la croissance - Cardiomyopathie hypertrophique - Développement de la pilosité, perturbation des cycles menstruels, infertilité (pour les femmes) - Atrophie des testicules, impuissance et infertilité (pour les hommes)
Substance interdite
Avec contrôle en et hors compétition
2. Hormones peptidiques, facteurs de croissance et substances apparentées
Augmentation de la capacité d’émission d’énergie des muscles
- hypoglycémie
- augmentation de la pression artérielle
- Affection du système immunitaire
- Affection du système nerveux
Substance interdite
Avec contrôle en et hors compétition
3. Béta-2 agonistes
augmentation de la fréquence cardiaque et un relâchement des muscles bronchiques
- Rupture tendineuse, déchirure musculaire - Cancer du foie - Pathologie cardiaque
Substance interdite
Avec contrôle en et hors compétition
4. Antagonistes et modulateurs hormonaux
Modification du profil hormonal
Chez les hommes :
-atrophie testiculaire
-développement de la poitrine
chez les femmes :
-altération du cycle menstruel
Substance interdite
Aveccontrôleen et hors compétition
5. Diurétiques et autres agents masquants
Favorise l’excrétion rénale d’ions tels que le sodium et le potassium. Accélèrent ou retardent l’élimination de substances interdites et peuvent aussi modifier les paramètres hématologiques.
- Déshydratation et problèmes rénaux - Trouble du rythme cardiaque - Hyperglycémie
Substance interdite
Avec contrôle en et hors compétition
Produits dopants
Ou
Méthodes dopantes
Effets recherchés
Effets indésirables ou secondaires
Législation
6.Stimulants
Augmente la concentration et l’attention
Diminue artificiellement la sensation de fatigue
- Agressivité - Accoutumance et dépendance - Trouble du rythme cardiaque - Hypertension artérielle
Substance interdite
Avec contrôle en compétition
7. Narcotiques
Relâchement musculaire et diminution de la sensibilité
- Trouble du comportement, excitation, agressivité - Accoutumance et dépendance - Dépression respiratoire - Diminution de la concentration et de la capacité de coordination
Substance interdite
Avec contrôle en compétition
8. Cannabinoïdes
Diminution du stress, euphorie
- Baisse de la vigilance - Troubles de la mémoire - Accoutumance voire dépendance - Risques respiratoires (la fumée de cannabis contient des substances cancérigènes) - Problèmes vasculaires graves
Substance interdite
Avec contrôle en compétition
9. Glucocorticoïdes
Surexcitation
Recule le seuil de perception de la fatigue
Recule le seuil de perception de la douleur
- Fragilisation des tendons et des muscles : risque de rupture et de claquage - Fragilisation des os (fuite de calcium) ; risque de fracture de fatigue - Diminution des défenses immunitaires - Rétention d’eau et de sodium : risque d’œdème